L’épandage du fumier sur un terrain est une technique utilisée par un très grand nombre d’agriculteurs, de producteurs ou d’éleveurs. L’objectif principal de cette technique est d’enrichir le sol grâce à ce matériau composé de déchets organiques ou végétaux. Les cultures se nourrissent de ce lisier pour grandir et s’épanouir davantage et même plus rapidement. L’obtention du lisier se fait par la récupération des déjections animales (organiques et urines). Attention, pour autant tous les animaux ne produisent pas de
fumier. En règle générale, le lisier provient des animaux issus de l’élevage comme les bovins, porcins et volaille. Pour autant, celui de cheval est également très apprécié par la terre. Il faut surtout retenir qu’il doit provenir d’animaux se nourrissant exclusivement de végétaux. Afin de bien répandre son lisier sur le sol à nourrir, il existe des méthodes ainsi que des outils.
Répandre grâce à un épandeur à lisier
Afin de réaliser un épandage idéal, la plupart des professionnels se munissent d’une machine performante appelée un épandeur. Elle se compose de toute une vaste gamme de pièces détachées et d’accessoires techniques permettant de s’adapter au sol, au type de lisier… Vous pourrez trouver tous les éléments nécessaires à votre épandage professionnel
ici. Chaînes, pièces de fixation, barrettes … tous les éléments doivent être contrôlés avec grande attention avant de débuter son épandage. La qualité de l’équipement jouera pour beaucoup dans la réussite de cette manœuvre et dans l’efficacité de l’enrichissement du sol. Ensuite, la réalisation concrète de l’épandage est relativement simple. Il vous suffira ainsi de circuler avec cette machine sur le terrain à traiter, sol nu ou cultures. Les rotors de la
machine s’actionnent afin de répandre le matériau au fur et à mesure en le poussant à l’aide d’un tapis à fond mouvants.
Utiliser le lisier en fonction de la superficie à traiter
Le lisier possède de nombreuses propriétés comme le dégagement de chaleur qui vient protéger les cultures du froid pendant l’hiver par exemple. Cela permet de faire germer des plantations, de les protéger du froid ainsi que de les nourrir. En cela, le lisier est largement utilisé en guise d’engrais, à toutes les échelles, depuis le petit potager individuel jusqu’aux hectares de cultures agricoles. Il est important de savoir que ce produit ne doit en aucun cas être utilisé « frais ». En effet, immédiatement produit, il pourrait à l’inverse être nocif pour les plantes par sa puissance. Il risquerait de les griller. Il faut donc procéder à un compostage du lisier avant de pouvoir l’utiliser. Durant cette période de latence, il se bonifie. À noter également que selon les animaux d’où provient le matériau, il n’aura pas les mêmes caractéristiques. On parle par exemple de lisier froid, comme celui des vaches ou de porc, ou de lisier chaud à l’image de celui produit par les lapins, les moutons et les chevaux. Il est donc important d’étudier correctement ses besoins et de se fournir en produit adapté à la culture que l’on souhaite traiter, au sol en question et à ses propriétés avant de démarrer l’épandage.
Favoriser l’épandage pendant l’automne
La période de l’année, la température, le cycle de la plante et de sa récolte ont leur rôle à jouer dans la question de l’épandage. En règle générale, il est bon de procéder à son épandage pendant la période d’automne, car en cette saison l’air et le froid déjà présent permettront de tuer tous les éventuels pathogènes présents dans le sol. Avant de débuter tout épandage, il faudra au préalable légèrement travailler le sol pour que de l’air y pénètre. Enfin, il est bon d’épandre entre 100 et 300 kg de lisier pour environ 100m2 de terre. Après l’épandage, le sol reste sans mouvement pendant quelques mois. Il est ensuite possible de griffer légèrement la terre, à l’aide d’un griffon, durant l’hiver afin d’intégrer le produit au cœur de la terre après une première étape de décomposition.