La prostate est un organe qui se situe devant le rectum et sous la vessie. Elle a un rôle majeur dans la fabrication du sperme. Ce dernier est composé de spermatozoïdes et du liquide spermatique produit par les vésicules séminales et la prostate. La contraction de cette glande de l’appareil génital de l’homme permet l’éjaculation.
Dépistage de la prostate
La prostate peut développer des tumeurs comme tout autre organe. Les tumeurs peuvent être malignes comme le cancer ou bénignes. L’adénome est une tumeur bénigne la plus fréquente. C’est la taille du noyau de la glande de l’appareil génital qui augmente de volume. Après 50 ans, près de la moitié des hommes sont atteints de cette maladie. Cette tumeur peut être dépistée par le médecin lors du toucher rectal. Lorsque l’adénome augmente de volume, il peut favoriser des troubles urinaires comme l'envie fréquente d’uriner. Tardivement, cela entraîne à une insuffisance rénale.
La tumeur maligne de la prostate est le cancer. Cette maladie est très fréquente chez les hommes. En France, presque un Français sur six est atteint de cette maladie. Toutefois, si le cancer est dépisté avant, le risque de généralisation des tumeurs reste modéré. Le dépistage de la prostate, le diagnostic et le traitement du cancer sont beaucoup améliorés grâce aux techniques mises au point par koelis.
Diagnostic du cancer de la prostate
Il existe trois examens pour diagnostiquer le cancer de la prostate : l’examen clinique, les examens biologiques et les examens histologiques. Lors de l’examen clinique, le toucher rectal pratiqué par le médecin permet de palper la glande. Or dans plus de la moitié de l’examen clinique, le toucher rectal est normal bien qu’il y a un cancer de la prostate. Pour compléter ce diagnostic, une échographie est indispensable. Le deuxième examen fondamental pour le diagnostic du cancer est l’examen biologique. C’est la mesure du taux de PSA ou antigène prostatique spécifique. Il y a un suspect de cancer si le taux de PSA est élevé ou si on constate une augmentation rapide du taux de 0,75 ng/ml par an. Normalement, il est situé en dessous de 4 nano-grammes par ml. Le troisième examen est l’examen histologique.
S’il y a un doute après l’examen clinique et l’examen biologique, on pratique les biopsies. Elles consistent à retirer de petits bouts du tissu de la glande de l’appareil génital avec une aiguille fine. La biopsie permet de confirmer le diagnostic de cancer et aussi d’avoir des informations sur l’agressivité des cellules exprimée par le score de Gleason. Si le score est de 2 à 5, le cancer est moins agressif ; de 6 à 7, la tumeur est intermédiaire et de 8 à 10, elle est agressive. Si le résultat est négatif, un nouveau test est à réaliser avec des urines. Il permettra d’évaluer la probabilité de détection d’un cancer et aidera le médecin à poser l’indication d’une nouvelle série de biopsies.
Guide en ligne pour évaluer les avantages et les inconvénients du dépistage de la prostate
En médecine, la question de dépistage de cancer de la prostate se pose souvent. Comme l’évolution de la tumeur de la prostate est lente, cela fait un débat dans le domaine médical. Pour évaluer les avantages et les risques du dépistage de la prostate, deux documents sont à consulter en ligne ou à télécharger. Il s’agit d’un document à destination des médecins et celui destiné au patient qui souhaite avoir des informations complémentaires sur la prostate et le cancer.
Le premier document parle des recommandations actuelles qui vous informent sur les avantages et les inconvénients du dépistage du cancer de la prostate chez les patients asymptomatiques. Le patient peut faire un téléchargement du document et le lire avec sa famille. Dans ce guide, il est conseillé qu’aucun homme ne doive s’engager au dépistage de la prostate sans être informé d’éventuels risques lui permettant de prendre une décision éclairée.