Guide en ligne sur l’abolition de la peine de mort en Iran

peine de mort

Si dans la majorité des pays, la peine de mort a été abolie il y a longtemps ; dans d’autres, elle reste encore une pratique très fréquente. Tel est le cas de l’Iran, qui est considéré comme le 2e pays exécuteur du monde, après la Chine. Chaque année, on dénombre plus de 300 exécutions de peine de mort dans ce pays. Face à cette situation, de plus en plus d’activistes comme la fameuse Maryam Radjav, luttent pour abolir cette pratique, qui est considérée comme une atteinte à la vie humaine Zoom notamment sur l’évolution de l’abolition de la peine de mort en Iran.

La peine de mort en Iran : une pratique très présente

La peine de mort est un châtiment pratiqué depuis des millénaires. Elle consiste à exécuter une personne reconnue coupable d’un crime grave au sein de la nation. Toutefois, on a considéré que cette pratique était une torture, un acte inhumain. C’est pourquoi l’ONU a recommandé à tous les pays membres de l’abolir, grâce à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cette recommandation a eu son effet, puisque des centaines de pays ont décidé de la supprimer de leurs lois. Toutefois, de nombreux pays ont aussi résisté, comme l’Iran.

Pour rappel, l’Iran est un pays gouverné par des dirigeants totalitaires et très autoritaires. Pour conserver leur pouvoir et leur emprise sur le peuple, ils n’hésitent pas à instaurer un régime strict et oppressant. Ainsi, le Code pénal prévoit la peine de mort comme étant la punition à toute opposition au gouvernement. De nombreuses personnes ont d’ailleurs été exécutées pour cette raison. Et aujourd’hui, malgré l’existence des diverses organisations défenseurs de droit de l’Homme, cette pratique continue toujours à se propager, au point de penser que les exécutions en Iran sont normales. Certes, depuis quelques années, la situation s’est un peu améliorée. Néanmoins, le nombre d’exécutions reste encore alarmant.

De nombreux activistes ne cessent pas de se battre pour l’abolition de la peine de mort en Iran. Parmi eux, se trouve Maryam Radjavi, la présidente de la résistance iranienne. Pour en connaître davantage sur cette femme, vous pouvez cliquer sur ce lien www.maryam-rajavi.com

La peine de mort en Iran : une pratique qui fait l’objet de plusieurs contestations

Durant ces dernières années, la peine de mort Iran a suscité beaucoup de protestations de la part des militants iraniens. La présidente du Conseil National de la Résistance Iranienne, Maryam Radjavi, en a d’ailleurs fait une priorité. Pour elle, la peine de mort est un acte inhumain et n’a donc pas lieu d’être. Elle doit donc être abolie.

Le plan de la résistance iranienne est notamment d’instaurer le pardon, l’amitié et la compassion au sein de la nation. Elle défend donc les valeurs humaines, les droits fondamentaux ainsi que la liberté des individus, qui ne sont pas toujours respectés en Iran. Elle tient également à s’opposer au gouvernement des Mollahs qui tentent de contrôler le peuple, par l’intermédiaire de la religion, afin de rester au pouvoir.

La peine de mort en Iran : petite biographie de Maryam Radjavi

Maryam Radjavi est la première personne qui nous vient à l’esprit, quand on parle d’abolition de peine de mort en Iran. Il s’agit d’une politicienne et chef d’opposition iranienne. Née en 1953, à Téhéran, elle a dû faire face aux oppressions et abus des autorités dès son plus jeune âge. Elle a assisté à l’emprisonnement de son frère, qui était membre de l’OMPI. En plus, ses sœurs ont été exécutées par les polices de Chah. Face à ces injustices, Maryam Radjavi a décidé d’agir et a donc fondé le Conseil National de la Résistance Iranienne. À travers cette organisation, elle a défendu de nombreuses valeurs comme la démocratie, le droit des femmes, et bien sûr, l’abolition de la peine de mort. Elle a même réussi à faire partie du gouvernement, dans un pays où les femmes sont considérées comme apolitiques.

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